Yoko Tsuno

ACCUEIL - ACTUALITES

1 - 2

Le Septième code: L'aventure d'une aventure !

Enfin! Yoko est de retour! L’auteur a accepté de révéler quelques secrets sur son travail, son héroïne mais surtout sur Le Septième Code, la nouvelle aventure de Yoko Tsuno. Accrochez vos ceintures, vous partez pour un voyage en douze étapes en compagnie d’une des plus grandes héroïnes de
la BD!

Le thème de cette nouvelle histoire est inspiré d’une véritable anecdote, qui a failli déclencher une guerre mondiale. Mais le véritable déclic a été mon envie de donner à Yoko une amie adolescente. De nombreuses lectrices me faisaient part de leurs émotions quand elles lisaient ses aventures, étant ados. Lentement, l’idée a germé en moi. Et le personnage de cette nouvelle héroïne s’est imposé. Au départ, elle s’appelait Sarah. Puis son nom a évolué, et Emilia est née.

Pourquoi les faire se rencontrer en Amazonie? Parce que j’avais besoin d’un lieu situé à proximité des Etats-Unis, où l’on pouvait implanter une menace pour ce pays. Le fleuve, en soi, ne m’intéressait pas. Il est très plat (seulement une vingtaine de mètres de dénivelé sur des milliers de kilomètres) et son décor est assez banal. Il y a les arbres, les moustiques, les gens qui pêchent, mais rien d’autre. Par contre, il est extrêmement profond, ce qui permet d’imaginer que des choses s’y trouvent. Et, surtout, il y a énormément d’espaces vierges, et donc la possibilité d’y camoufler des bâtiments importants.

J’avais le personnage central, une intrigue, un lieu géographique... les ingrédients de base étaient là!

L’avion qui amèneYoko est un Catalina. Il fait la navette entre l’aéroport et le reste de la région. C’est le père d’Emilia qui le pilote. Il utilise des avions pour convoyer des voyageurs et pulvériser des pesticides sur les régions infestées par les moustiques. J’ai assisté à ce genre de pulvérisation, courante en région tropicale car ces instectes transmettent de graves maladies. C’est impressionnant : les gens rentrent chez eux, on ferme tous les volets, toute la région est aspergée... et ils peuvent enfin dormir tranquilles la nuit!

Yoko a un brevet de pilotage, contrairement à moi. Elle a commencé par des planeurs, puis de petits avions, et elle est désormais capable de piloter des jets. A quatorze ans, je faisais de la petite aviation. J’aidais à accrocher les planeurs et, parfois, je sautais dans les avions qui les tiraient. J’ai pu en piloter, mais il s’agissait de modèles très simples à maintenir en vol. Je n’ai jamais pu passer le cap du brevet car je n’étais pas assez calé en math.